Michelle Amram

Dans la nouvelle série « Chronique des lymbes » ma perception personnelle de l’espace plan, en quête d’une autre entité plastique, se surprend à délirer.
Les complexités tourbillonnantes dramatisent le sentiment de profondeur et de mouvement multidirectionels
J’entre littéralement dans l’image pour en prendre connaissance.
Mes peintures relief m’ouvrent le champ de la tridimentionnalité.
Je donne une vie organique aux courbes mécaniques de l’imagerie pour retrouver la vitalité de la complexité spatiale.
Je rêve d’une connivence avec les animaux, les monstres et les simples.

Cette plongée dans un univers primitif, c’est une véritable descente en moi même, j’y retrouve la fraicheur de l’enfance, son exubérance, ses jeux et cette impression que tout est ouvert.


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In the new series « The limbo chronicles » I dream of complicity with animals, monsters and simples.
My personal perception of the flat surface is a quest for a wholly other artistic entity, which surprises to the point of delirium.
The rolling complexities give sense of deph and multidirectional movement.
I litterally enter into the image to develop an awaeness of it.
My paintings in relief open up to me a field in three dimentions.
I give organic life to the mechanical curves of the image to find once again life in a space’s complexity.
I enter once again the newness of a child, his exuberence, his games and the impression that all is still open to me.